3 février 2020

Stimuler nos sens et nos neurones !

Basé sur l'observation des muscles du corps et de leur relation avec un apprentissage mettant en jeu la globalité du cerveau, l'Education kinesthésique méthode développée par Gail et Paul Dennison est une discipline de la kinésiologie également connue sous le nom de Brain Gymn. Elle utilise le mouvement pour préparer le corps et le cerveau à de nouveaux apprentissages.

Dans les années 1970 Béatriz Padovan, pédagogue et orthophoniste brésilenne, a mis au point une méthode globale de Réorganisation Neuro-Fonctionnelle basée sur la récapitulation de l'ontogenèse motrice et sensorielle.

La Réorganisation Neuro-Fonctionnelle s’appuie sur la plasticité neuronale pour optimiser le potentiel humain en utilisant le mouvement archétypal, des exercices énergétiques, les attitudes d’approfondissement, les activités d’allongement et les mouvements de la ligne médiane.

Neuro se rapporte au système nerveux et Fonctionnel désigne toutes les fonctions dirigées par celui-ci : motrices, sensorielles, limbiques émotionnelle, végétatives, langagières et cognitives.

En reproduisant les mouvements que nous avons tous pratiqués pendant la petite enfance pour se mettre debout, permet de remodeler les fondations sur lesquelles l’individu a évolué. Ce sont des mouvements stéréotypés qui structurent le cerveau. Pour se faire nous faisons appel au mouvement archétypal. Ils construisent le système de commande des schèmes qui contrôlent la marche.

Ces activités visent à construire, avec le temps, de nouvelles compétences motrices et sensorielles, en fonction des besoins de chacun.

L’expérience concrète avec tous les sens est capitale pour le développement de l’être Humain.

Le mouvement développe les compétences d’organisation, de participation et de communication.

Les séances :

Le travail consiste à récapituler l’intégralité de la chaîne neuro-évolutive pour reconstruire la ou les zones lésées. Pour se faire nous proposons des séquences d’exercices qui récapitulent la genèse des premiers mouvements conduisant l’enfant de la position horizontale à la position verticale, puis des exercices qui récapitulent le développement des mains, des yeux et des fonctions neurovégétatives. En utilisant le mouvement du corps pour éveiller nos sens et nos neurones, les séances sont une préparation physique préalable à l’apprentissage.

Le but est d’éliminer le stress et d’augmenter au maximum le potentiel d’apprentissage.

Les bienfaits :

Les bienfaits de ces exercices sont dépendants de 3 facteurs : le rythme, la répétition et la régularité.

Le rythme : chaque mouvement est exécuté à la cadence d’un poème rythmé qui a pour but la stimulation de l’audition (et donc de la parole) et la stimulation des 2 hémisphères cérébraux simultanément.

La répétition : la formation des réseaux synaptiques est dépendant en partie de la répétition des stimulations. L’apprentissage passe par la répétition, il est nécessaire de répéter avant de se souvenir spontanément et à long terme.

La régularité : la constance des séances permettra des résultats thérapeutiques qui perdurent dans le temps.

A qui s'adresse les séances Happy Brain Move ?

L'apprentissage basé sur le mouvement s'adressent aussi bien aux enfants, aux adolescents, qu'aux adultes. Nous pouvons tous accroître nos compétences en utilisant des mouvements spécifiques pour stimuler sens, corps et cerveau : apprendre à bouger et bouger pour apprendre.

Cette approche efficace pour tous les troubles d’apprentissage, l’hyperactivité, les déficits de concentration ou d’attention prolongée…

C’est un travail bénéfique à tout âge, permettant d’affiner sa sensibilité sensorielle, de mieux s’orienter dans l’espace (problème de latéralité), favorise une posture plus harmonieuse, affiner la proprioceptivité, stimuler la maturation du cerveau favorisant l’organisation de ses réseaux reliant de nombreux neurones, éveille les organes et les 5 sens.

Lieu des séances :
Toulouse

« Certains types de neurones continuent à être produits tout au long de la vie chez toutes les espèces de mammifières étudiées, y compris l'homme. L'existence de cette neurogénèse (la production de nouveaux neurones) pourrait modifier les théories du fonctionnement cérébral… »

Heather Cameron, USA. La recherche n°329, mars 2000