3 février 2020
Qu’est-ce que l’endométriose ?
L’endomètre est le tissu qui tapisse l’utérus. On parle d’endométriose lorsque le tissu se met à croître en dehors de la cavité utérine. Lors des règles, ce tissu desquame et comme il ne peut s’écouler normalement, cela entraîne une inflammation et souvent des douleurs. Différents organes peuvent être touchés.
L’endométriose est une maladie gynécologique fréquente : elle affecte environ 10 % des femmes.
Les symptômes liés à l’endométriose :
Le symptôme majeur reste une douleur pelvienne récurrente parfois très aiguë, notamment au moment des règles. Les règles sont plus longues, plus abondantes, voire hémorragiques. La stérilité est fréquente. La vessie et la miction peuvent être également douloureuses.
C’est un examen clinique et échographique qui permet de détecter une endométriose. Mais le diagnostic définitif s’appuie sur l’analyse du tissu endométrial prélevé au cours d’une laparoscopie.
Les causes :
Plusieurs études pointent en outre du doigt l’existence de facteurs de risque environnementaux. Les chercheurs s’interrogent par exemple sur le rôle éventuel des perturbateurs endocriniens ou celui de l’influence des acides gras polyinsaturés et d’autres composants alimentaires pouvant entraîner des anomalies épigénétiques.
L’endométriose sévère semble fortement associée au stress oxydatif.
« Mais qu’est-ce que le stress oxydatif ?
Ne pas confondre le stress oxydatif avec le stress psychologique. Le stress oxydatif est phénomène lié au fait que notre organisme produit en permanence des substances toxiques pour nos cellules : les radicaux libres. Normalement, un système de détoxification permet de s’en débarrasser. Mais il arrive que ce système ne soit pas suffisant. Les radicaux libres vont alors s’accumuler et causer des dégâts : c’est le stress oxydatif. »
Les principaux déséquilibres rencontrés dans le cas d’endométriose:
- Le foie est faible
- Un déséquilibre hormonal avec trop d’œstrogène, ou pas assez de progestérone
- Une stagnation d’énergie dans le bassin
Que peuvent apporter les approches alternatives :
Il ne s’agit pas de remplacer le suivi du médecin spécialisé dans ce domaine, mais de se faire accompagner sur un plan psychologique et énergétique pour mieux gérer son stress, ses angoisses, ses émotions.
L’acupuncture, les soins énergétiques ou l’approche de la psyché avec la maïeusthésie, mais aussi la naturopathie. Ces différentes techniques permettent d’accompagner la femme dans sa globalité corps et esprit. Les objectifs seront de calmer la douleur, de renforcer les fonctions du foie de la rate et du rein, de mieux gérer son stress, de freiner l’hyperfolliculinie de revoir son alimentation et de renforcer l’apport en oligo-éléments.
Sur le plan psychosomatique, l’endométriose correspond au sentiment que “le nid est ailleurs”. Suis-je au bon endroit, à la bonne place, avec la bonne personne, comment je me positionne dans ma vie face à ma mère…Ce travail de recherche doit être fait avec un thérapeute qualifié ayant une écoute bienveillante et un accompagnement non directif.
www.brigittedomenech.fr – Endométriose (Novembre 2017) Auzielle – Toulouse
Sources : Mamamélis de Rina Nissim, l’Inserm.