3 février 2020

La parole éclaire !
Elle peut longuement nous entretenir d’amour, de lumière, de bonheur, d’éveil…
Elle peut longuement nous entretenir de jugement (j’ai un grand nez…j’ai de vilains pieds…) ou d’évaluation (je suis trop ceci… pas assez cela…). Comme elles pèsent lourdement en nous ces pensées négatives ! Elles se sont infiltrés au long des failles de notre histoire personnelle. Des croyances qui se sont installées au fil du temps et que nous prenons pour vérité absolu. Malgré eux, notre cercle personnel, proche ou éloigné contribue à cimenter en nous ce mur de reproches.
L’autre n’y est pour rien il ne tient qu’à nous de sortir de cet enfermement. Auto-flagellation, oubli de soi, négation de soi, petitesse de l’existence …
Et pourtant, tant de trésors et de richesses sommeillent en nous.
L’estime de soi ne relève ni d’un concept, ni d’une vision fumeuse mais passe par la conscience de la force sacrée du désir.
L’estime de soi est la juste intégration par chacun de son éminente dignité intrinsèque. L’estime de soi est le fondement de l’amour qui vivifie la vie en nous et en même temps nous ouvre à l’autre. Laisser s’épanouir le meilleur de nous en nous suppose audace, courage, prise de risque.
Le désir permet à notre âme de se révéler de manifester le caractère sacré de l’expérience humaine.
La première étape est d’accepter être ce que l’on Est. Ensuite, désirer que se consume et dissout l’image négative que nous renvoie notre miroir personnel. Osez ancrer fermement le désir en nos eaux profondes afin d’oser désirer le meilleur pour soi. Laissez s’exprimer « Moi je peux …Moi j’agis ». Avec nos propres moyens, changer, transformer ce qui nous appartient concrètement de changer, de transformer. Ce qui importe c’est l’expérience que nous vivons, aussi banale soit-elle.
Notre vocation est le BONHEUR. Non, pas le bonheur pour demain, ni pour après demain, ni pour l’au-delà, mais pour ici et maintenant.
« Dis totalement, dis pleinement OUI à celui, à celle que tu Es. La douleur est inhérente à la quête et au renoncement, mais la souffrance est le fruit de ton égo »
Ayaladompa